Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/36

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Le Marquis.

Il est fort simple : c’est une jeune fille que j’ai vue naître et à laquelle je porte une affection quasi paternelle. Je veux que ses enfants héritent de mon nom ; voilà tout.

Le Comte.

Elle est du moins orpheline ?

Le Marquis.

De mère seulement.

Le Comte.

C’est déjà quelque chose. Les belles-mères sont la grande pierre d’achoppement des mésalliances.

Le Marquis.

Je dois pourtant vous dire que le père s’est remarié et que sa seconde femme est parfaitement vivante. Mais elle tient à la plus haute noblesse (À part.) par ses prétentions (Haut.) et signe Aglaé Maréchal, née de la Vertpillière.

Le Comte.

Et le père ?

Le Marquis.

Ancien maître de forges, industrie noble, comme vous savez ; bien pensant, député de notre bord.

Le Comte.

Il s’appelle, dites-vous, Maréchal ?

Le Marquis.

Maréchal.