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Tenancier.
De quel air contraint tu dis cela ! Aurait-elle à se plaindre de nous ?
André.
Non, monsieur.
Tenancier.
Alors, laisse-nous-la encore.
André.
Impossible.
Tenancier.
Pourquoi ?
André.
Mon Dieu… le monde est méchant… La place d’une jeune fille pauvre n’est pas dans une maison où il y a un jeune homme riche.
Tenancier, posant son chapeau sur la table.
Te serais-tu aussi aperçu de quelque chose ?
André.
De rien, non ! de quoi ?
Tenancier.
Comment ! tu n’as pas compris que ces deux jeunes gens, tout en se taquinant, se querellant, ont pris, sans s’en douter, le chemin de traverse de l’amour ?
André.
C’est faux ! c’est absurde !
Tenancier.
Eh ! non, ce n’est pas absurde ! c’est le contraire qui le