Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/450

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D’Estrigaud.

Merci… Bragelard, préparez tout pour un mariage in extremis

André, à part.

Nous y voilà !

D’Estrigaud.

Hâtez-vous, car je sens que j’ai peu d’instants à moi.

Bragelard.

Je cours à la mairie.

Il sort.
André.

C’est déchirant ! Quel bonheur que l’épée ait glissé sur une côte et que monsieur en soit quitte pour une bande de taffetas d’Angleterre !

Tenancier.

André !… je ne te comprends pas !

André.

C’est pourtant bien clair. Madame paye les dettes de monsieur, le mariage est la condition du payement ; reste à donner à ce joli marché une tournure romanesque…

Lucien.

Pas un mot de plus, je t’en prie.

André.

Tâte le pouls de monsieur comme je l’ai fait et, s’il