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Maximilien, lisant.
Oh ! qu’en peu de saisons les étés et les glaces
Avaient fait du vallon évanouir nos traces !
Et que sur ces sentiers, si connus de nos pieds,
La terre en peu de jours nous avait oubliés !
Madame Maréchal.
Vous étiez bien jeune quand vous avez perdu votre mère ?
Maximilien.
J’avais huit ans.
- Lisant.
La végétation comme une mer de plantes…
Madame Maréchal.
Et vous n’avez jamais connu votre père ?
Maximilien.
Jamais.
- Lisant.
Avait tout recouvert de ses vagues grimpantes.
La liane et la ronce…
Madame Maréchal.
Pauvre jeune homme ! seul au monde à huit ans ! Qu’il vous a fallu de courage !
Maximilien.
Aucun, madame. Personne n’a eu la vie plus facile que moi, grâce à l’homme divinement bon qui m’a recueilli.
Madame Maréchal.
Il est votre parent, je crois ?