Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/99

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trouve rien à répondre, et contre lesquels proteste pourtant le sentiment intime.

Maréchal.

Vous avouez qu’il n’y a rien à répondre ? Ça me suffit.

Maximilien.

C’est surtout la seconde partie qui est d’une grande force.

Maréchal.

Ah ! oui.

Maximilien.

J’avoue que j’ai besoin de rassembler mes idées pour les défendre d’une attaque aussi vive.

Maréchal.

Vous me charmez. Je crois que je produirai une grande sensation. Je vais achever de l’apprendre par cœur ; car un discours lu est toujours froid. Vous m’apporterez la fin dans ma chambre, je vous prie ; et, si vous le voulez bien, nous ferons une répétition générale, où vous simulerez des interruptions, pour habituer ma mémoire au tumulte des assemblées.

Maximilien.

Je suis à vos ordres.

Maréchal sort.