Page:Auguste Rodin - Les cathedrales de France, 1914.djvu/576

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Les œuvres supérieures sont restées dans nos villes de province, qui ne sont pas encore internationalisées.


Je propose qu’on institue des pèlerinages à toutes les œuvres de plein air épargnées encore par la restauration : églises, châteaux, fontaines, etc.


Les gens qui se mêlent de restaurations, ne comprenant pas le sourire français, le figent et l’altèrent.


Pourquoi ces moulures restaurées, qui sont en pierre si douce, ont-elles la dureté du fer ? Pourquoi la tendresse ne s’y mélange-t-elle plus à la force, comme jadis ?


Le simple est la perfection, le froid est l’impuissance.

On a outragé nos croyances.

Notre siècle est le cimetière des beaux siècles qui ont fait la France, l’épitaphe de ce qui fut. Pour produire ces chefs-d’œuvre, il fallait avoir l’âme douce : la France l’avait…