Page:Augustin-François Villers - Dictionnaire wallon-françois, 1793.djvu/7

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
1

aâie, sorte d’interjection de surprise qui signifie autant que, Voyés vous ?


abâbeiemint, s. m. affaisement ou abattement de corps et d'esprit.


abâbieje, s. m. ce mot signifie à peu près la même chose que le précédent, sinon qu’il est un peu plus générique et ne s’approprie guere à une personne déterminée qui est dans l’abattement, mais plutot à l’état d’affaisement.


abâbiî, s’abâbiî, v. r. s’attrister, perdre courage, s’ se laisser aller à la douleur.


abaiti, s’abaiti, v. r. s’appercevoir. — le z’u m’abaitixhin sor lu, je jettai par hazard les yeux sur lui


abastri, s. m. terme de mépris, aigrefin.


abateu, s. m. toit de charpente adossé contre un mur, appentis.


abatmin, s. n. abattement, faiblesse.


abatou, adj. morne, triste. Abatu, atteré.


abaxhi, v. a. abaisser, courber, pancher, incliner.


abaxhimin, adv. courbé, incliné.


abaxhorre, s. f. l’action de s’incliner. Le courbement.


abe, s. f. un arbre.


abe, s. f. grande robe blanche de toile que les pretres mettent a l’autel, une aube.