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TABLE DES MATIÈRES.


Chap. II. Aucune essence n’est contraire à Dieu, tout ce qui n’est pas différant absolument de celui qui est souverainement et toujours.
III. Les ennemis de Dieu ne le sont point par leur nature, mais par leur volonté.
IV. Les natures privées de raison et de vie, considérées dans leur genre et à leur place, n’allèrent point la beauté de l’univers.
V. Toute nature de toute espèce et de tout mode honore le Créateur.
VI. De la cause de la félicité des bons anges et de la misère des mauvais.
VII. Il ne faut point chercher de cause efficiente de la mauvaise volonté.
VIII. De l’amour déréglé par lequel la volonté se détache du bien immuable pour un bien muable.
IX. Si Dieu est l’auteur de la bonne volonté des anges aussi bien que de leur nature.
X. De la fausseté de l’histoire qui compte dans le passé plusieurs milliers d’années.
XI. De ceux qui, sans admettre l’éternité du monde actuel, supposent, soit des mondes innombrables, soit un seul monde qui meurt et renaît au bout d’une certaine révolution de siècles.
XII. Ce qu’il faut répondre à ceux qui demandent pourquoi l’homme n’a pas été créé plus tôt.
XIII. De la révolution régulière des siècles qui, suivant quelques philosophes, remet toutes choses dans le même ordre et le même état.
XIV. De la création du genre humain, laquelle a été opérée dans le temps, sans qu’il y ait eu en Dieu une décision nouvelle, ni un changement de volonté.
XV. S’il faut croire que Dieu ayant toujours été souverain et seigneur comme il a toujours été Dieu, n’a jamais manqué de créatures pour adorer sa souveraineté, et en quel sens on peut dire que la créature a toujours été sans être coéternelle au Créateur.
XVI. Comment on doit entendre que Dieu a promis à l’homme la vie éternelle avant les temps éternels.
XVII. De ce que la foi nous ordonne de croire touchant la volonté immuable de Dieu, contre les philosophes qui veulent que Dieu recommence éternellement ses ouvrages et reproduise les mêmes êtres dans un cercle qui revient toujours.
XVIII. Contre ceux qui disent que Dieu même ne saurait comprendre des choses infinies.
XIX. Sur les siècles des siècles.
XX. De l’impiété de ceux qui prétendent que les âmes, après avoir participé à la vraie et suprême béatitude, retourneront sur terre dans un cercle éternel de misère et de félicité.
XXI. De la formation du premier homme et du genre humain renfermé en lui.
XXII. En même temps qu’il a prévu le péché du premier homme, Dieu a prévu aussi le grand nombre d’hommes pieux que sa grâce devait sauver.
XXIII. De la nature de l’âme humaine créée à l’image de Dieu.
XXIV. Les anges ne sauraient créer la moindre chose.
XXV. Dieu seul est le créateur de toutes choses.
XXVI. Sur cette opinion des Platoniciens, que Dieu, après avoir créé les anges, leur a donné le soin de faire le corps humain.
XXVII. Toute la plénitude du genre humain était renfermée dans le premier homme, et Dieu y voyait d’avance toute la suite des élus et toute celle des réprouvés.
Chapitre premier. De la chute du premier homme et de la mort qui en a été la suite.
II. De la mort de l’âme et de celle du corps.
III. Si la mort qui a suivi le péché des premiers hommes et s’est étendue à toute leur race est pour les justes eux-mêmes une peine du péché.
IV. Pourquoi ceux qui sont absous du péché par le baptême sont encore sujets à la mort, qui est la peine du péché.
V. Comme les méchants usent mal de la loi qui est bonne, ainsi les bons usent bien de la mort qui est mauvaise.
VI. Du mal de la mort qui rompt la société de l’âme et du corps.
VII. De la mort que souffrent pour Jésus-Christ ceux qui n’ont point reçu le baptême.
VIII. Les saints, en subissant la première mort pour la vérité, se sont affranchis de la seconde.
IX. Quel est l’instant précis de la mort ou de l’extinction du sentiment de la vie, et s’il le faut fixer au moment où l’on meurt, ou à celui où on est mort.
X. La vie des mortels est plutôt une mort qu’une vie.
XI. Si l’on peut dire qu’un homme est en même temps mort et vivant.
XII. De quelle mort Dieu entendait parler, quand il menaça de la mort les premiers hommes, s’ils contrevenaient à son commandement.
XIII. Quel fut le premier châtiment de la désobéissance de nos premiers parents.
XIV. L’homme créé innocent ne s’est perdu que par le mauvais usage de son libre arbitre.
XV. En devenant pécheur, Adam a plutôt abandonné Dieu que Dieu ne l’a abandonné, et cet abandon de Dieu a été la première mort de l’âme.
XVI. Contre les Platoniciens, qui ne veulent pas que la séparation du corps et de l’âme soit une peine du péché.
XVII. Contre ceux qui ne veulent pas que des corps terrestres puissent devenir incorruptibles et éternels.
XVIII. Des corps terrestres que les philosophes prétendent ne pouvoir convenir aux êtres célestes par cette raison que tout ce qui est terrestre est appelé vers la terre par la force naturelle de la pesanteur.
XIX. Contre le système de ceux qui prétendent que les premiers hommes seraient morts quand même ils n’auraient point péché.
XX. Les corps des bienheureux ressuscités seront plus parfaits que n’étaient ceux des premiers hommes dans le paradis terrestre.
XXI. On peut donner un sens spirituel à ce que l’Écriture dit du paradis, pourvu que l’on conserve la vérité du récit historique.
XXII. Les corps des saints seront spirituels après la résurrection, mais d’une telle façon pourtant que la chair ne sera pas convertie en esprit.
XXIII. Ce qu’il faut entendre par le corps animal et par le corps spirituel, et ce que c’est que mourir en Adam et être vivifié en Jésus-Christ.