— XI. De ceux qui, sans admettre l’éternité du monde actuel, supposent, soit des mondes innombrables, soit un seul monde qui meurt et renaît au bout d’une certaine révolution de siècles.
— XIV. De la création du genre humain, laquelle a été opérée dans le temps, sans qu’il y ait eu en Dieu une décision nouvelle, ni un changement de volonté.
— XV. S’il faut croire que Dieu ayant toujours été souverain et seigneur comme il a toujours été Dieu, n’a jamais manqué de créatures pour adorer sa souveraineté, et en quel sens on peut dire que la créature a toujours été sans être coéternelle au Créateur.
— XVII. De ce que la foi nous ordonne de croire touchant la volonté immuable de Dieu, contre les philosophes qui veulent que Dieu recommence éternellement ses ouvrages et reproduise les mêmes êtres dans un cercle qui revient toujours.
— XX. De l’impiété de ceux qui prétendent que les âmes, après avoir participé à la vraie et suprême béatitude, retourneront sur terre dans un cercle éternel de misère et de félicité.
— XXVII. Toute la plénitude du genre humain était renfermée dans le premier homme, et Dieu y voyait d’avance toute la suite des élus et toute celle des réprouvés.
— IX. Quel est l’instant précis de la mort ou de l’extinction du sentiment de la vie, et s’il le faut fixer au moment où l’on meurt, ou à celui où on est mort.
— XVIII. Des corps terrestres que les philosophes prétendent ne pouvoir convenir aux êtres célestes par cette raison que tout ce qui est terrestre est appelé vers la terre par la force naturelle de la pesanteur.