Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/370

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Chap. XXV, 13. II™ LIVRE DES ROIS. Chap. XXV, 30. iS capitaine des gardes laissa comme vignerons et comme laboureurs quelques-uns des pauvres du pays,

Les Chaldeens briserent les colonnes 

d’airain, les bases et la mer d’airain qui etaient dans la maison de Jehovah, et ils

en emporterent Fairain a Babylone. Ils 

prirent les cendriers, les pelles, les couteaux, les coupes et tous les ustensiles d’airain avec lesquels on faisait le ser-

5 vice. Le capitaine des gardes prit encore 

les brasiers et les tasses, ce qui

etait d’or et ce qui etait d’argent. Quant 

aux deux colonnes, a la mer et aux bases que Salomon avait faites dans la maison de Jehovah, on ne pesa pas Fairain de

ces ustensiles. La hauteur d’une colonne 

etait dc dix-huit coudees, et il y avait au-dessus un chapiteau d’airain haut de trois coudees, et entoure dun treillis et de grenades, le tout d’airain ; il en etait de meme de la seconde colonne avec le treillis. Le capitaine des gardes prit Saraias, lc grand pretre, Sophonie, pretre du second ordre, et les trois gardiens de la

porte. Dans la ville, il prit un officier 

qui commandait aux gens de guerre, cinq hommes faisant partie du conseil prive du roi et qui furent trouves dans la ville, le secretaire du chef de Tarmee charge d’enroler le peuple du pays, et soixante hommes du peuple du pays qui

se trouvaient dans la ville. Les "ay ant 

pris, Nabuzardan, capitaine des gardes, les conduisit vers le roi de Babylone a

r Rebla. Et le roi de Babylone les frappa 

et les fit mourir a R6bla, dans le pays d’Emath. Ainsi Juda fut emmene captif loin de son pays. Quant au reste du peuple que Nabu- . Le secritaire : le c/ufmeme de I’armU s’ltait sans doute enfui avec S£d£cias. Vulg., Sopfter, chefde Varmie y qui e.xer^ait lesjeunes soldats <ht peuple du pays. . Ainsi Juda* etc. Ces mots sont la conclusion uaturelle du livre des Rois. L’auteur ajoute deux courtes notlres. I’une sur la situation des Juifs restesdatis ie pays, l’autre sur la fin du roi Joachin, celuides captifs qui £tait le inoins a blumer.

sv. Com p. Je>. xli-xliii, oil cette histoire 

e-t raconte> dans tous ses details.

I chodonosor, roi de Babylone, laissa dans le pays de Juda, il le placa sous le commandement de Godolias, tils d’Ahicam, fils de Saphan. Lorsque tous les chefs 2 1 des troupes eurent appris, eux et leurs hommes, que le roi de Babylone avait etabli Godolias pour ^ouvemeur^ ils se rendirent aupres de lui a Maspha, savoir, Ismael, tils de Nathanias, Johanan, fils de Coree, Saraias, fils de Thanehumeth, -de Netopha, et Jezonias, fils du Maachathien, eux et leurs hommes. Godolias leur dit avec sermeat, a eux et 24 a leurs hommes : fct Ne craignez rien de la part des serviteurs des Chaldeens ; demeurez dans le pays, servez le roi de Babylone, et vous vous en trouverez bien. Mais, le septieme mois, Ismael, 25 fils de Nathanias, fils d’Elisama, de la race royale, vint accompagne de dix hommes, et ils frapperent de mort Godolias, ainsi que les Juife et les Chaldeens qui etaient avec lui a Maspha. Alors tout le peuple, depuis le plus petit 26 jusqu’au plus grand, et les chefs des troupes, se leverent et s’en ailerent en Egypte, parce qu’ils avaient peur des Chaldeens. La trente-septieme annee de la capti- 2 ; j vite de Joachin, roi de Juda, ie dou-I zieme mois, le vingt- septieme jour du mois, Evilmerodach, roi de Babylone, dans la premiere annee de son fegnc, releva la tete de Joachin, roi de Juda, et U tira de prison. II lui par la avec bonte, 2$ et il mit son trone au-dessus du trone des rois qui etaient avec lui a Babylone. II lui fit changer ses v&tements de pri- ia son, et Joachin mangea toujours en sa presence tout ie temps de sa vie. Le roi 30 J pourvut constamment a son entretien de tous les jours tout le temps de sa vie. . Changer ses viiements : donner a un honitne des v£tements en rapport avec sa position, e’est lc premier souci d’un Oriental (Gen. xli t 42 ; Estn. viii t 15 ; Dan. v, 29 ; Luc. xv, 22). — Manger en sa prisenct, a sa table : les rois d’Orient faisaient consister une partie de leur grandeur a nourrir chaque jour une multitude de personnesa leur cour(UI Rois, iv, 22 sv.) ; parmi ces personnel, un certain nombre avaient le privilege de s’asseoir a la table royale. Coin p. Jug. i, 7 ; II Rois, iv, 13 ; III Rois, it, 7. V£>r V#,r K&r ^62