Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/442

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Chap, IV, 19. NEHEMIE Chap. V, 17. sonnaitde la trompette se tenak presde

moL Et je dis aux grands, ai x magistrate 

et an reste du peuple •* L ? ouvrage est considerable et sur une vaste etendue ; nous sommes disperses sur la murailleet separes les uns des autres.

Au son de la trompette, de quelque endroit 

qu’il vous arrive, rassemblez-vous aupres de nous ; notre Dieu combattra

pour nous. " C’est ainsi que nous poursuivions 

l’ouvrage, la moitie d’entre nous ayant la lance a la main, depuis le lever de i’aurore jusqu’a 1 ? apparition des

etoiles. Dans ce m&ne temps je dis encore 

au peuple : " Que chacun, avec ses gens, passe la nuit dans Jerusalem, pour nous servir de garde pendant la nuit, et

travailler pendant le jour. Mais ni moi, 

ni mes freres, ni mes gens, ni les homines de garde qui me suivaient, ne quittions nos vetements ; chacun ne les otait i que pour l’ablution.

chap. v. — Plaintes du peuple contre la I cupidiU des grands. Dtsintfressement de NShimie* i

Et il s’eleva une grande plainte des . 

gens da peuple et de leurs femmes conire leurs freres les Juifs. Les uns disaient : " Nous, nos fils et nos filles, ; nous sommes nombreux ; qu’ on nous | donne du ble, afin que nous mansions ;

et que nous vivions. " D’autres disaaent : 

" Nous engageons nos champs, nos yi- j gnes et nos maisons pour avoir du ble a ;

cause de la famine. " D’autres disaicnt : , 

" Nous avons, pour payer le tribut du | roi,empruntede i’argent sur nos champs

et nos vignes* Pourtant notre chair est 

comme la chair deoos freres, nos enfants sont comme leurs enfants ; et voici que nous sommes r&iuits a soumettre a la servitude nos fils et nos filles, et plusieurs de nos filles sont deja servantes ; et nous n’y pouvons rien, car nos champs et nos vignes sont a d’autres. "

Je fus tres irrit6 lorsque j’entendis 
leurs plaintes et ces paroles. Et apres 

reflexion, j’adressai des reprimandes aux grands et aux magistrate, et je leur dis : , f ..... .- 1 ... — ... ■ ■■■» ... 1 . Dans la Vulg., ce verse* continue le discaurs de Nehimie : Poursuivons ainsi Vouvrmge, et que la moitU des nfitres tie tine fa lance & la main, etc. . Ckacun m les dtait que pour V ablution : cette traduction de la Vulg. e*t purement conje &urale, car le texte foibreu n’offre aucun sens sattsfaUauL Quelques-uns : chacun de nous n’avatt one se* amies et de Pea* ; ou Men, chacun a* morn* aliaii cfurcher de feau avec ses anus. D’autres proposent de lire himtnou a la place de kasnmatm ; ni6me pendant la nuit, chacun pla fait sonar me & sa droits.

" Vous pretez done a interet a vos freres ! " Et ayant reuni a cause d’eux une grande assembled, je leur dis : " Nous avons rachete selon notre pouvoir nos freres les Juifs vendus aux nations, et vous vendriez vous-memes vos freres, et e’est a nous qu’ils seraient vendus i " lis se turent, ne trouvant rien a repondre. J’ajoutai : " Ce n’est pas une bonne ac- 9 tion que vous faites la ! Ne devriez-vous pas marcher dans la crainte de notre Dieu, pour eviter d’etre insultes par les nations, nos ennemies ? Moi aussi, mes :o freres et mes serviteurs, nous avons prete a plusieurs de i’argent et du ble. Faisons l’abandon de cette dette. Ren- u dez-leur done aujourd’hui leurs champs, leurs vignes, leurs oliviers et leurs maisons, et le centieme de I’argent, du vin nouveau et de Thuile que vous avez exige d r eux comme intirii, lis repondirent : 12 " Nous le rendrons, et nous ne leur demanderons plus rien ; nous ferons ce que tu dis. ’* J’appelai alors les pretres, et jeprisd’eux serment qu’ils feraient ainsi. Et je secouai mon manteau, en disant : 13

! ** Que Dieu secoue de la meme maniere 

hors de sa maison et de ses biens tout homme qui n’aura pas tenu parole, et

qu’ainsi cct homme soit secoue et laisse

I a vide ! "Toutel’assembleedit : "Amen !"’

et loua Jehovah ; et le peuple tint cette

, parole. / j Depuis le jour ou le rot m r 6tabiit leur 14 1 gouverneur dans le pays de Juda, savoir ’depuis la vingtieme annee jusqu’a la 1 trente-deuxieme annee du roi Artaxer-

! xes, pendant douze ans, ni moi ni mes 
! freres n’avons vecu des revenus du gouverneur. 

Les anciens gouverneurs qui 15 m’avaient preedde accabiaient le peuple et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante sides d’argent ; leurs serviteurs memes opprimaient le peuple ; mais moi, je n’ai point agi de la sorte, par crainte de Dieu. Et meme, j’ai tra 16 vaiile a la reparation de cetre muraitle ; nous n’avons achete aucun champ, et mes gens etaient la tous ensemble a I’ouvrage, J’avais a ma table cent cinquante 17 V, 2. Vulg., nosjilset nos Jilles sont nambrcux ; vendons-les, et recevons du ble four Is prix, a/in que, etc. Un Wger changeraent dans le textc original Coredim comme au vers. 3 » u lieu de rahbixi) donnerait un sens qui se rapprocherait de la Vulgate et qui setnble cxige par tout le contexte, vers. 3 et 5 : Mous engageons [conune exclaves) • nos fils et nos Jims, pour avoir du £//, a/i a q*S t etc. . Je secouai mon manteau : apres avoir releve* mon manteau et y avoir fait un ph, je ns le geste d’en r^pandre a terre le contenu(voir Is. xlix, 93, et comp. Matth. x, 14 ; A<Jt xm t 5i> - 434 "

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