Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/636

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Ps." LIX, I.

II*e LIVRE DES PSAUMES.

Ps. LIX, 18.

PSAUME LIX (Vulg. LVIII). — Le psalmiste demande le chdtitmnt de ses ennemis. II rend graces pour P avoir obtemt.

Au maitre de chant Ne detruis pas ! Hymne de David. Lorsque Saul envoy a 

cerner sa maison pour le mettre a rnort

Delfvre-moi de mes ennemis, 6 mon Dieu, 

Protege-moi contre mes adversaires.

Delivre-moi de ceux qui commettent I’iniquite, 

Et sauve-moi des hommes de sang.

Car voici qu’ils sont aux aguets pour nvdter la vie ; 

Des hommes violents complotent contre moi, Sans que je sois coupable, sans que j’aie peche, Jehovah.

Malgre mon innocence, ils accourent et s’embusquent : 

Eveille-toi, viens au-devant de moi et regarde

Toi, Jehovah, Dieu des armees, Dieu d’Israel, 

Levc-toi pour chatier toutes les nations, Sois sans pitie pour ces traitres et ces malfaiteurs ! — Se’/a.

Ils reviennent h soir, ils grondent comme le chien, 

Ils font le tour de la ville.

De leur bouche l’injure s’echappe a flots, 

II y a des glaives sur leurs levres : " Qui est-cequi entend ?" disent-ils.

Et toi, Jehovah, tu te ris d’eux, 

Tu te moques de toutes les nations. io Ma force, c’est vers toi que je me tournerai, Car Dieu est ma forteresse.

1 Mon Dieu par sa bonte viendra au-devant de moi ; 

Dieu me fera contempler avec joie mes ennemis.

Ne les tue pas, de peu <jue mon peuple n’oublie ; 

Fais-les errer par ta puissance et renverse-les, Seigneur, notre bouclier,

[3 Leur bouche peche a chaque parole de leurs levres ; ’ Qu’ils soient pris dans leur propre orgueil, A cause des maledictions et des mensonges qu’ils proferent !

Detruis-les dans ta fureur, detruis-les, et qu’ils ne soient plus 

Qu’Hs sachent q^ue Dieu regne sur Jacob Jusqtt’aux extremites de la terre ! — Sila.

lis reviennent le soir, ils grondent comme le chien, 

lis font le tour de la ville.

Us errent ca ct la, cherchant leur proie, 

Et ils grpgnent s’ils ne sont pas rassasies.

Et moi, je chanterai ta force ; 

Et le matin je ce&brerai ta bonte, Car tu es ma forteresse,

Un refuge au jour de mon angoisse.

ma force, je te celebrerai dans mes chants, 

Car Dieu est ma forteresse, mon Dieu plein de bonte.

— k®i KS>4—

LIX, 5. lis accourent et s’embusqueut. LXX ct Vulg., J* at count et <tfn£/(mes pas). . Its grondent. LXX ct Vulg., ih teront affamd :-.

. Afa force 1 cTapres les LXX. Hlbreu, sa force.

i3. Depturque mon peuple rioubtie* LXX, de peur quoh oublie ta ioi (Vulg., mon ftnpU). -Notre bouclier. LXX ct Vulg., mon protetteMr. 13*14. A cause des tnalddktions... LXX et Vulg., et Von pubUera leurs malidicltons it leurs mensonges au jour de la consommahen % a la colire de la consommation ; et tit ** teront plus.

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