Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/732

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Chap. XIV, 28. LIVRE PES PROVERBES. Chap. XV, 18 .

S ~~ Le peuple nombreux est la gloire du roi ; 

S’il diminue, c’est la ruine du prince 2Q Celui qui est lent a la colere a une grande mteiligence ; Mais celui qui est prompt a s’emporter pubhe sa iohe. 30 Un cceur tranquille est la vie du corps, Mais Tenvie est la carie des os. ,..,,, •* - 1 Celui qui apprime le pauvre outrage ceiui qui 1 a lait ; Mais il 1’honore celui qui a pitie de 1’indigent.

Par sa propre malice le mediant est renverse ; 

Jusque dans sa mort le juste a confiance.

Dans le cceur de l’homme intelligent repose la sagesse, 

Et au milieu des insenses on la reconnait. -i a La justice eleve une nation, Mais le peche est l’opprobre des peuples. - 5 La faveur du roi est pour le serviteur intelligent. Et sa colere pour celui qui fait honte.

5 Une reponse douce calme la fureur, 

Mais une parole dure excite la colere, La langue des sages rend la science aimable ; De la bouche des insenses deborde la folic Les yeux de Jehovah sont en tout lieu, Observant les mechants et les bons. 4 La parole douce est un arbre de vie, Mais la langue perverse brise le cceur. c L’insense meprise Instruction de son pere, Mais celui qui profite de la reprimande devient plus sage. 6 II y a abondance dans la maison du juste, Mais il y a du trouble dans les gains du mechant. Les levres du sage repandent la science, Mais non le cceur de l’insense. 8 Le sacrifice des mechants est en horreur a Jehovah, Mais la priere des hommes droits lui plait. / La voie du mechant est en abomination a Jehovah, Mais il aime celui qui poursuit la justice. Une correction severe frappe celui qiu abandonne le sentier ; Celui qui hait la reprimande mourra. Le sejour des morts et I’abime sont h nu devant Jehovah : Combien plus les cceurs des enfants des hommesV 12 Le moqueur n'aime pas qu'on le rft>renne, II ne va pas vers le sage. 1 1 Un cpeur joyeux rend le visage serein, Mais quand le cceur est triste, l’esprit est abattu. 14 Le cceur intelligent cherche la science, Mais la bouche des insenses se repait de fohe. 1 c Tous les jours de 1’afflige sont mauvais, Mais le cceur content est un festin perpetuel.

Mieux vaut peu avec la crainte de Jehovah, 

Qu’un grand tresor avec le trouble.

Mieux vaut des legumes avec de l’affection, 
?u’un bceuf gras avec de la haine, 

’homme violent excite des querelles, Mais le patient apaise les disputes.


10 n rend les peuples misirables. . Pour celui qui f ait hontc.Vnz. t pourle urviteur inutile. w vv . XV, r. Au d^but du chap. LXX ajoutent : La colire perdmhne le* prudent*. x8. LXX. V homme irrascible suscite dts querelles ; le patient adoucit celles qui sont en voie de se ptodnire. L’kemme patient itemt les prods, Vimpie les excite plutdt. — 724 . —