et le jetèrent hors de la vigne. Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra, il exterminera les vignerons et donnera sa vigne à d’autres[1].
10 N’avez-vous point lu cette parole de l’Écriture : « La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, est devenue le sommet de l’angle : c’est le Seigneur qui a fait cela, et nos yeux le voient avec admiration ? » Et ils cherchaient à se saisir de lui, sachant qu’il les avait en vue dans cette parabole ; mais ils craignirent le peuple, et le laissant, ils s’en allèrent.
13 Et ils lui envoyèrent quelques-uns des Pharisiens et des Hérodiens[2], pour le surprendre dans ses paroles. Lesquels étant venus, lui dirent : Maître, nous savons que vous êtes véridique, et n’avez souci de personne ; car vous ne considérez point la condition des hommes, mais vous enseignez la voie de Dieu dans la vérité. Est-il permis de payer le cens à César, ou devons-nous ne le point payer ? Connaissant leur malice, il leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier[3], que je le voie. Ils le lui apportèrent ; et il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? De César, lui dirent-ils. Alors Jésus leur répondit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et il les remplit d’admiration.
18 Des Sadducéens, qui nient la résurrection, vinrent aussi à lui, et ils l’interrogeaient, disant : Maître, Moïse nous a donné cette loi, que si un homme meurt, laissant une femme sans enfants, son frère doit