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CHAPITRE XIII


PROPHÉTIE DE LA RUINE DE JÉRUSALEM. — SIGNES AVANT-COUREURS DE CETTE CATASTROPHE ET DU DERNIER AVÈNEMENT DE JÉSUS-CHRIST (Matth. xxiv ; Luc, xxi).


1 Lorsque Jésus sortait du temple[1], un de ses disciples lui dit : Maître, voyez quelles pierres et quels bâtiments ! Jésus lui répondit : Vous voyez toutes ces grandes constructions ? Il n’y sera pas laissé une pierre sur une autre pierre qui ne soit renversée. Lorsqu’il se fut assis sur la montagne des Oliviers, en face du temple[2], Pierre, Jean et André l’interrogèrent en particulier : Dites-nous quand ceci arrivera, et quel sera le signe que toutes ces choses commenceront à s’accomplir ? Jésus leur répondit[3] :

6 Prenez garde que nul ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ ; et ils en séduiront un grand nom-

  1. Le mardi 15 mars, vers le soir.
  2. La face antérieure du temple, au haut du mont Moria, était tournée vers l’est, du côté du mont des Oliviers, en sorte que Jésus, assis sur cette dernière montagne, le visage tourné vers l’ouest, était en face du temple.
  3. Le Père Patrizzi, adversaire du double sens littéral dans l’Écriture, partage ce chapitre en quatre alinéas : 1° Vers. 5-13, signe de la fin du monde ; 2° vers. 14-20, époque de la ruine du temple ; 3° Vers. 21-32, signe du second avénement de Jésus-Christ ; 4° Vers. 33-37, avertissement de s’y préparer. Voyez Matth. xxiv, 4, note.