nombre. Priez donc le maître de la moisson, qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. Allez : voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne dans le chemin[1]. En quelque maison que vous entriez, dites d’abord : Paix à cette maison. Et s’il s’y trouve un fils de la paix[2], votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans la même maison, mangeant et buvant de ce qu’il y aura chez eux, car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez point de maison en maison. En quelque ville que vous entriez et où vous serez reçus, mangez ce qu’on vous présentera ; guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu est proche de vous. En quelque ville que vous entriez, et où l’on ne vous recevra point, allez sur la place publique, et dites : La poussière même de votre ville, qui s’est attachée à nos pieds, nous la secouons contre vous ; sachez cependant que le royaume de Dieu est proche. Je vous le dis, il y aura, en ce jour, moins de rigueur pour Sodome que pour cette ville. Malheur à toi, Corozaïn ! malheur à toi, Bethsaïde ! Car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous, l’avaient été dans Tyr et dans Sidon, elles eussent depuis longtemps fait pénitence dans le cilice et dans la cendre. C’est pourquoi il y aura, au jour du jugement, moins de rigueur pour Tyr et pour Sidon que pour vous. Et toi, Capharnaüm, qui t’élèves jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’aux enfers. Celui qui vous écoute, m’écoute, et