Page:Aulu-Gelle - Œuvres complètes, éd. Charpentier et Blanchet, 1919, I.djvu/312

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

dans sa jeunesse, ne jouissait pas d'une excellente réputation; il est probable que ces vers du poëte Cn. Névius ont été écrits con- tre lui :

L'homme dont le bras a fait tant de grandes choses , dont les exploits vivent encore dans la mémoire des Romains, qui fixe. les regards des nations, jadis fut ramené par* son père de la maison d'une courtisane, avec un manteau pour tout vêtement.

Ce sont probablement ces vers qui ont porté Valérius Antias à contredire l'opinion de tous les autres écrivains sur les mœurs de Scipion ; car il dit que la jeune captive dont nous venons de par- ler, loin d'avoir été rendue à son père, fut retenue par Scipion, qui la fit servir à ses plaisirs et à ses amours.

IX. Piquante anecdote tirée des Annales de L. Pison.

Dans le troisième livre de ses Annales, L. P'ison raconte, dans son style élégant et pur, une anecdote assez piquante sur Cn. Flavius, fils d'un affranchi, édile curule. Je reproduis en entier