Page:Aulu-Gelle - Œuvres complètes, éd. Charpentier et Blanchet, 1919, I.djvu/350

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la vue, Touïe, le goût, le toucher, Todorat, appelés par les Grecs aîoÔTQVctç, il en est qui manquent à certains animaux, dont les uns naissent aveugles, d'autres privés du goût ou de l'ouïe. Aristote prétend cependant qu'il n'en est aucun que la nature ait privé, soit du goût, soit du toucher. Je trouve ces mots dans son traité de la Mémoire : « Tous les animaux ont le toucher et le goût, excepté ceux qui sont imparfaits. »

VII. S'il faut prononcer a/fatitn, comme atlmodumt en mettant Yw^nt sur la première syllabe. Observations intéressantes sur les accents de quelques autres mots.

Le poète Annianus joignait aux grâces d'un esprit aimable une connaissance profonde de la littérature et des formes de l'an- cienne langue. Sa conversation était un mélange admirable de savoir et d'agrément. Il prononçait affatim, amplement, comme admodum, tout à fait, en mettant l'accent aigu sur la première syllabe, et non sur la pénultième, prétendant que telle était la prononciation des anciens. Il disait avoir entendu le grammai- rien Probus lire affatim ainsi accentué dans ces vers de la Cas- sette de Plaute :