Page:Aulu-Gelle - Œuvres complètes, éd. Charpentier et Blanchet, 1919, I.djvu/358

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une fonne du temps passé qu'ils appellent irapaxctVvoç, chan- gent le plus souvent en e la seconde lettre du redoublement : ypa'tpw, j'écris, yhpf^^"^} -jtotw, je fais, ic«7rot>)xa, Xa^ô>, je parle, \t\<iXr,xry xpaTw, je Commande, xcxpaTYjx», lovw, je lave, ).Aovxa, De même en latin : mordeo, je mords, memordi; posco, je demande, peposci; tendo, je tends, tetendi; tango, je touche, tetigi; pungo, je pique, pepugi; spondeo, je promets, spepondi; curro, je cours, cecùrri; tollo, je lève, tetulH, Aussi M. Tullius et C. César ont-ils dit memordif pepugi, spepondi. J'ai encore trouvé au verbe scindo, je coupe, un passé ayant une forme semblable, scisci- derat, et non sciderat, L. Âttius, au livre premier de ses Sota- diques, a dit scisciderat. Voici ses paroles : Non ergo aquila ita, ut M prœdicant, scisciderat pectm. Ainsi donc un aigle ne lui a pas, comme ils le prétendent, déchiré la poitrine. Nous trouvons la même forme dans Ënnius et dans le soixante-quin- ziènoie livre des Histoires de Valérius Antias, dont voici les pa- roles : Deinde funere locato, ad forum descendidit, après avoir accompli les cérémonies des funâ*ailleg, il descendit au forum. Labérius, dans son Catàlarius, a dit aussi :

Ego mirabar, quomodo mammae mihi descendiderant. J'étais Surprise de voir comme les mamelles m^étaient descendues.