Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/513

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été meublés depuis trois ou quatre ans seulement ; rien de ce qui était agréable n’y manquait ; mais il ne s’y trouvait pas ce que Catherine cherchait. Étant arrivé dans la dernière chambre le Général, avec un air d’indifférence, nomma quelques personnages de distinction qui l’avaient successivement honorée en y demeurant quelques jours. Mais, dit-il, en s’adressant à Catherine, avec un obligeant sourire, j’espère bien être assez heureux pour y voir un jour les bons amis de Fullerton. Elle fut sensible à cette politesse imprévue, et profondément affligée de ce qu’il lui était impossible de bien penser d’un homme qui lui témoignait autant de civilité et d’affection, même pour ses parens.