Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/599

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Catherine, qui de son côté reprit une douce et agréable liberté d’esprit.

La chambre dans laquelle ils se trouvaient, était commode, bien proportionnée et très-belle pour une salle à manger. On montra à Catherine la chambre qui était à côté, c’était celle du maître de la maison ; elle était bien appropriée et renfermait toutes les commodités possibles. On passa au salon ; il était d’une jolie forme, les fenêtres descendaient jusqu’à terre, elles donnaient toutes sur de belles et vastes prairies. Quoiqu’il ne fût pas encore meublé, Catherine le trouva très-beau, et avec tout le naturel de sa simplicité elle exprima tellement combien elle l’admirait que le Général fut charmé de l’entendre. Puis elle ajouta : oh, pourquoi n’habitez-vous pas ce salon,