Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/611

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Ce tissu de honteux artifices ne pouvaient en imposer même à Catherine. Elle fut frappée des légèretés, des contradictions et des faussetés qu’elle voyait. Elle rougit pour Isabelle et éprouva une espèce de honte de l’avoir jamais aimée. Elle ne croyait pas plus aux protestations d’attachement, qu’à la bonté des excuses alléguées, et trouvait fort impertinente la demande qu’Isabelle lui faisait d’écrire à James en sa faveur. Jamais certainement il n’entendra prononcer le nom d’Isabelle.

Quand Henri fut de retour de Woodston, elle lui fit connaître ainsi qu’à Éléonore l’heureuse rupture de leur frère avec Isabelle ; elle les en félicita sincèrement et finit par leur lire avec indignation les passages de cette lettre qui était relatifs à cet