Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/95

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En vérité ; ma chère,… je ne cache pas que j’ai eu du plaisir à le voir ; mais quand je puis lire Udolphe, je ne pense plus à lui, je ne regrette plus personne !… Oh ! cet épouvantable voile noir, ma chère Isabelle, je l’ai toujours dans l’esprit, je gagerais que c’est le squelette de Laurencia qui est derrière. — Je suis vraiment étonnée que vous lisiez ce livre pour la première fois. Mistriss Morland, je le suppose, vous empêche de lire des romans. — Non pas du tout ; elle lit elle-même souvent Sir Charles Grandisson ; mais pour des livres nouveaux, nous n’en avons point à la maison. — Sir Charles Grandisson ! C’est là un roman bien ennuyeux, bien extraordinaire, n’est-il pas vrai ? Je me souviens que Miss Andrews n’a jamais pu en lire le premier vo-