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M. Woodhouse, d’un ton mélancolique, secouant la tête, et soupirant, éveilla l’attention de sa fille, sur le malheureux changement arrivé à Hartfield, depuis sa dernière visite.
« Ah ! ma chère, dit-il, la pauvre demoiselle Taylor. C’est une affaire bien triste. »
Isabelle, sympathisant avec lui, s’écria : « Oh ! oui, que vous devez là trouver à redire, et la pauvre Emma aussi ! Quelle terrible perte pour vous deux ! J’en ai été si affligée pour vous ! Je n’ai jamais pu m’imaginer que vous pussiez vous passer d’elle ! Fâcheux changement en vérité ! Je me flatte qu’elle est en bonne santé ? »
« Assez bien, ma chère, assez bien. Je crois que l’air de l’endroit où elle réside lui convient assez. »
M. Jean Knightley demanda ici tran-