Page:Austen - La Nouvelle Emma T1 et 2.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

selle Woodhouse, et Henriette courut après elle, en souriant, et dans une agitation qu’Emma espéra faire promptement cesser.

« Que penser de cette rencontre ! Qu’elle est surprenante ! C’est un pur hasard, m’a-t-il dit, qu’il n’ait pas fait le tour de Randalls. Il ne croyait pas que nous nous promenassions jamais sur cette route-ci. Il pensait que c’était toujours sur celle de Randalls. Il n’a pas encore pu se procurer le roman de la Forêt. Il a eu tant d’affaires la dernière fois qu’il a été à Kingston, qu’il n’a pas pu se le procurer ; mais il y retournera, demain. Il est extraordinaire que nous l’ayons rencontré ! Eh bien ! mademoiselle Woodhouse, le trouvez-vous tel que vous le supposiez ? Qu’en pensez-vous ? Le trouvez-vous si laid ? »

« Il est laid, sans doute, très-laid ;