honteuse, je suis fâchée que cette idée me soit passée par la tête. »
« J’en suis enchanté, et surtout de ce que vous me l’ayez, communiquée. J’ai maintenant la clef de sa conduite, de ses regards extraordinaires. C’est elle qui doit être honteuse ; si elle agit mal, elle doit le sentir. »
« Je crois qu’elle le sent déjà. »
« Il n’y a pas beaucoup d’apparence. En ce moment, elle joue Robin-Adair, son air favori. »
Peu après, mademoiselle Bates passant près de la fenêtre, aperçut à quelque distance M. Knightley à cheval ; M. Knightley ! Il faut que je lui parle, s’il est possible, il faut que je le remercie. Je n’ouvrirai pas cette fenêtre de crainte que vous n’attrapiez du froid ; mais j’irai dans la chambre de ma mère ; je suis persuadée qu’il entrera, quand il saura qui nous avons ici. Quel plaisir