Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/258

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regardée comme appartenant à Fanny. Les demoiselles Bertram, logées avec toute la supériorité qu’elles avaient le droit d’attendre, avaient approuvé cet arrangement ; et madame Norris, après avoir stipulé que Fanny n’y aurait jamais de feu, consentit à ce qu’elle se servît d’un appartement qui n’était utile à personne, quoiqu’elle parlât quelquefois de cette indulgence, comme si c’eût été la meilleure chambre du château.

La position en était si favorable, que, même sans feu, on pouvait s’y plaire en hiver, lorsqu’il y avait un rayon de soleil. Fanny se trouvait là entourée de ses plantes, de ses livres. Son secrétaire, ses différens petits meubles étaient à sa portée. Tous les objets qui s’offraient à ses