Cette page a été validée par deux contributeurs.
nez, Fanny, s’écriait madame Norris ; voilà de beaux momens pour vous ! Mais vous ne devez pas passer tout votre temps à aller d’une chambre dans l’autre. J’ai besoin de vous ici. Vous vous conduisez mieux, je puis vous le dire ; mais si personne n’avait plus d’activité que vous, nous n’irions pas très-vite. »
Fanny se mettait à l’ouvrage sans entreprendre de dire rien pour sa défense ; mais sa tante Bertram, plus bienveillante, la justifiait.
« On ne doit pas s’étonner, ma sœur, disait-elle, que Fanny s’amuse ; tout cela est neuf pour elle. Vous savez que vous et moi, nous aimions aussi beaucoup à voir une représentation ; j’ai encore ce goût-là, et aussitôt que j’aurai un peu de loisir, je veux assister à leur