Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/364

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charmé de les trouver ensemble ; c’était la première fois qu’il les voyait ainsi. L’amitié entre deux personnes qui lui étaient si chères, était précisément ce qu’il avait désiré ; et, malgré son amour pour miss Crawford, il croyait que Fanny n’était pas celle des deux amies qui devait gagner le plus à cette liaison.

Ils se promenèrent ensemble pendant quelque temps, la température étant extraordinairement douce pour le mois de novembre.

« Voilà des plantes que Robert, notre jardinier, laisse exposées à l’air, dit madame Grant, parce qu’il se repose sur la douceur de la saison. Mais je suis sûre qu’il viendra tout à coup un vent de bise qui les gélera toutes.

« Ce sont les contrariétés que l’on éprouve à la campagne. »