Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/376

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partement, frappa à la porte de celui de Fanny, et l’instruisit de la bonne nouvelle.

« Fanny, dit-il, tout est heureusement arrangé, et sans la moindre hésitation de la part de votre oncle. Il n’a eu qu’une opinion : vous devez aller chez madame Grant. »

« Je vous remercie ; j’en suis enchantée. » Et, en effet, quoique Fanny prévît qu’elle verrait et entendrait bien des choses qui lui feraient de la peine, elle était charmée d’aller dîner au presbytère. À l’exception de la journée passée à Sotherton, elle n’avait jamais dîné hors de Mansfield, et tous ses petits préparatifs étaient autant de jouissances pour elle.

Le lendemain matin, Fanny eut à essuyer un long sermon de la part