Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/68

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son retour. Les nouvelles qu’il donnait continuaient à être très-bonnes.

Les demoiselles Bertram étaient alors pleinement établies parmi les belles du voisinage ; et comme elles joignaient à la beauté des talens brillans, des manières naturellement aisées et polies, elles faisaient l’objet de l’admiration de leur tante, madame Norris. Lady Bertram n’allait point en public avec ses filles ; elle était trop indolente pour aller jouir de leurs triomphes ; cette agréable charge était confiée à sa sœur, qui ne désirait rien tant qu’une aussi honorable représentation, et qui trouvait fort commode de jouir des plaisirs de la société sans avoir besoin de louer une voiture.

Fanny ne prenait aucune part aux fêtes de la saison ; mais elle trou-