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Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/152

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avec discernement. Elle lui avoit fait une visite dans sa modeste cure, et avoit fort approuvé les changemens qu’il y avoit faits, enfin elle avoit même daigné lui en suggérer d’autres ; comme, de placer des tablettes, dans les cabinets du second étage, par exemple.

— C’est certainement très-poli, dit Mistriss Bennet, et je pense que ce doit être une femme fort agréable ; c’est bien dommage que toutes les grandes dames ne soient pas comme elle ! Demeure-t-elle près de chez vous Monsieur ?

— Le jardin au milieu duquel est située mon humble demeure, n’est séparé que par une allée, de Rosing-Park, résidence de sa Seigneurie.

— Je crois, Monsieur, vous avoir entendu dire qu’elle étoit veuve, a-t-elle des enfans ?

— Elle n’a qu’une fille héritière de Rosing, et d’une grande fortune.