Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/169

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regardoit promener de long en large dans la rue. Si Mr. Wickam eût continué sa promenade, il n’y a pas de doute que Lydie et Kitty n’eussent imité leur tante ; mais, malheureusement, il ne passoit sous les fenêtres dans ce moment, que quelques officiers, qui en comparaison de l’étranger n’étoient plus que de gauches et ennuyeux personnages.

Les Phillips devoient avoir quelques officiers à dîner le lendemain ; il fut arrangé que Mistriss Phillips obtiendroit de son mari d’aller faire visite à M. Wickam, et de lui envoyer une invitation, si la famille de Longbourn vouloit venir passer la soirée. La chose conclue, Mistriss Phillips promit encore à ses nièces, qu’elles auroient une agréable et bruyante partie de loterie, et ensuite un petit bout de souper chaud.

La perspective de tant de plaisirs étoit délicieuse, l’on se sépara de fort