Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/147

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fâchée d’avoir caché leur inclination ; mais on ne peut lui reprocher de n’avoir pas trahi leur confiance. Je suis bien aise, ma chère Lizzy, que vous n’ayez pas été témoin de ces tristes scènes ; mais à présent que le premier choc est passé, j’avoue que je languis après votre retour ; je ne suis cependant pas assez égoïste pour vous engager à le précipiter, s’il y a quelques inconvéniens. Adieu. »

« P. S. Je reprends la plume justement pour faire ce que je ne voulois pas, mais les circonstances sont telles, que je dois réellement vous engager à revenir ici le plutôt que vous pourrez. Je connois si bien mon oncle et ma tante, que je ne crains pas de m’adresser à eux. Mon père va partir pour Londres avec le colonel Forster, pour tâcher de les découvrir ; je ne sais trop ce qu’il y pourra faire, son extrême affliction ne lui permettra peut-être pas de prendre les meil-