Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/164

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— Oui, je le sais, répéta Elisabeth en rougissant ; je vous ai parlé l’autre jour de son infâme conduite envers Mr. Darcy, et vous avez entendu vous-même, pendant votre dernier séjour à Longbourn, comment il parloit de l’homme qui avoit eu tant de libéralité et d’indulgence pour lui : il y a encore d’autres circonstances que je ne puis… et qu’il n’est pas nécessaire de raconter ; mais ses mensonges sur la famille de Pemberley sont innombrables. D’après ce qu’il m’avoit dit de Miss Darcy, je m’étois préparée à voir une personne fière, dédaigneuse et désagréable, cependant il savoit mieux que personne combien elle est simple et aimable.

— Mais Lydie n’a-t-elle eu connoissance de rien de tout cela ? Peut-elle ignorer ce que Jane et vous semblez si bien savoir ?

— C’est ce qu’il y a de plus malheu-