Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/182

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troubler ses heures de repos. Ma tante Phillips est venue à Longbourn, mardi après le départ de mon père, et a été assez bonne pour rester avec moi jusqu’à jeudi. Elle nous a bien soulagées. Lady Lucas a aussi montré beaucoup de bonté, elle vint mercredi matin, et nous offrit ses services et ceux de ses filles s’ils pouvoient nous être utiles.

— Elle auroit mieux fait de rester chez elle, s’écria Elisabeth, peut être avoient-elles de bonnes intentions, mais dans de pareils malheurs, on ne sauroit trop s’éloigner de ses voisins ; ils ne peuvent donner aucune consolation, et leur compassion est insupportable.

Ensuite elle s’informa des mesures que son père comptoit prendre à Londres pour tâcher de découvrir sa fille.

Il avoit l’intention d’aller à Epsom, dernier endroit où ils ont changé de chevaux, pour parler aux postil-