Page:Austen - Orgueil et Prevention 3.djvu/109

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
105
ET PRÉVENTION.

placées par contrat sur Mme  Bennet et ses enfans ; mais comment cette somme devait-elle être partagée entre ceux-ci ? voilà ce qui dépendait entièrement de la volonté des parens. Ce point, quant à Lydia du moins, devait à cette heure être décidé, et M. Bennet ne pouvait hésiter à accepter les propositions alors sous ses yeux. Dans les termes de la plus douce reconnaissance, quoique brièvement exprimée, il confia au papier son approbation de tout ce qui avait été fait par M. Gardener, et sa promesse solennelle de remplir tous les engagemens qu’on pourrait prendre en son nom ; jamais il n’avait espéré que, si même on réussissait à décider Wickham à épouser sa fille, cela se pût faire à des conditions aussi peu onéreuses que celles qu’on lui imposait aujourd’hui ; et ce qui lui plaisait peut-être le mieux dans cet arrangement, c’était le peu d’embarras que tout cela lui donnait ; car dès que les premiers transports d’indignation, qui avaient causé tant d’activité dans ses démarches pour