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ET PRÉVENTION.

L’indignation de lady Catherine, en apprenant le mariage de son neveu, fut extrême ; et comme elle s’abandonna à toute la franchise de son caractère, sa réponse à la lettre qui annonçait cette décision, était conçue en des termes si outrageans, surtout pour Élisabeth, que tous rapports entre eux furent pour quelque temps rompus ; mais enfin, à la persuasion d’Élisabeth, Darcy fit des démarches pour une réconciliation avec sa tante ; et, après quelques nouvelles résistances, son ressentiment céda, soit à son attachement pour lui, soit à sa curiosité de voir comment Mme  Darcy se conduisait. Elle voulut bien condescendre à venir les visiter à Pemberley, malgré la profanation qu’avaient reçue ses antiques ombrages, non seulement de la présence d’une semblable maîtresse, mais encore des visites de ses parens de la cité.

Les deux époux furent toujours intimement liés avec les Gardener. Darcy ne leur était pas moins attaché qu’Élisabeth, et ils éprouvaient l’un et l’autre