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ORGUEIL

les moindres nouvelles sur l’affaire qui les intéressait leur seraient du moins exactement communiquées. Il promit, en partant, d’engager M. Bennet à retourner à Longbourn aussitôt que possible ; promesse fort agréable pour Mme Bennet, qui regardait ce retour comme le seul expédient qui pût empêcher son mari d’être tué en duel.

Mme Gardener et ses enfans devaient rester encore quelques jours dans Herfordshire, cette première pensant que sa présence pouvait être utile à ses nièces. Elle partageait avec elles les soins sans nombre qu’exigeait Mme Bennet ; et sa société leur était une grande consolation dans leurs momens de loisir. L’autre tante les visitait aussi très-fréquemment, et toujours, disait-elle, avec le désir de les consoler, quoique ses discours fussent bien peu propres à cela, car jamais elle ne venait sans leur raconter quelque preuve nouvelle de la prodigalité, de la mauvaise conduite de Wickham, et par conséquent les laissait d’ordinaire plus