Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

se. Personne à Londres ne se met comme elle. J’excepte cependant cette charmante toque que je vis l’autre soir sur la tête de je ne sais qui. Vous y étiez je crois ? d’honneur ! Cette coiffure m’a tourné la tête. Comment se nomme la jeune personne ?

— Mademoiselle Lucy Stéeles, une nièce de M. Pratt chez lequel votre frère a demeuré.

— Ah Dieu ! M. Pratt. Ah ! je vous en conjure, mademoiselle, si vous ne voulez pas que je meure de vapeurs, ne me parlez pas de M. Pratt ! c’est grâce à lui qu’Edward est si complètement maussade. Je l’ai dit souvent à madame Ferrars : ne vous en prenez qu’à vous, ma mère, si votre fils aîné est à peine présentable dans le beau monde ; si vous l’aviez envoyé comme moi à Westminster