Page:Béranger, oeuvres complètes - tome 1.pdf/173

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


LES BOXEURS
OU L’ANGLOMANE


AOÛT 1814


Air : À coups d’pied, à coups d’poing (Air noté )


    Quoique leurs chapeaux soient bien laids,
    God dam ! moi j’aime les Anglais :
    Ils ont un si bon caractère !
    Comme ils sont polis ! et surtout
    Que leurs plaisirs sont de bon goût !
                    Non, chez nous, point,
            Point de ces coups de poing
Qui font tant d’honneur à l’Angleterre.

    Voilà des boxeurs à Paris :
    Courons vite ouvrir des paris,
    Et même par-devant notaire.
    Ils doivent se battre un contre un ;
    Pour des Anglais c’est peu commun.
                    Non, chez nous, point,
            Point de ces coups de poing
Qui font tant d’honneur à l’Angleterre.

    En scène, d’abord admirons
    La grâce de ces deux lurons,