Saluons de maintes rasades
Ce docteur à qui je dois tant.
Mais, pour visiter ses malades,
Je crains qu’il n’échappe à l’instant.
À ces soins son art le condamne,
S’il vient un message ennemi.
Fiévreux, buvez votre tisane,
Laissez-nous fêter notre ami.
Oui, que ses malades attendent ;
Il est au sein de l’amitié.
Mais vingt jeunes fous le demandent
D’un air qui pourtant fait pitié.
De Vénus amants trop crédules,
Sur leur état qu’ils ont gémi !
Eh ! messieurs, prenez des pilules ;
Laissez-nous fêter notre ami.