Ma mie, ô vous que j’adore,
Mais qui vous plaignez toujours
Que mon pays ait encore
Trop de part à mes amours !
Si la politique ennuie,
Même en frondant les abus,
Rassurez-vous, ma mie ;
Je n’en parlerai plus.
Près de vous, j’en ai mémoire,
Donnant prise à mes rivaux,
Des arts, enfants de la gloire,
Je racontais les travaux.
À notre France agrandie
Ils prodiguaient leurs tributs.
Rassurez-vous, ma mie ;
Je n’en parlerai plus.
Moi, peureux dont on se raille,
Après d’amoureux combats,
J’osais vous parler bataille
Et chanter nos fiers soldats.