La liberté m’enchante,
Mais j’ai grand appétit.
Le bon Dieu me dit : Chante,
Chante, pauvre petit !
L’Amour, dans ma détresse,
Daigne me consoler ;
Mais avec la jeunesse
Je le vois s’envoler.
Près de beauté touchante
Mon cœur en vain pâtit.
Le bon Dieu me dit : Chante,
Chante, pauvre petit !
Chanter, ou je m’abuse,
Est ma tâche ici-bas.
Tous ceux qu’ainsi j’amuse
Ne m’aimeront-ils pas ?
Quand un cercle m’enchante,
Quand le vin divertit,
Le bon Dieu me dit : Chante,
Chante, pauvre petit !