Voyez ce vieux marquis
Nous traiter en peuple conquis ;
Son coursier décharné
De loin chez nous l’a ramené.
Vers son vieux castel
Ce noble mortel
Marche en brandissant
Un sabre innocent.
Chapeau bas ! Chapeau bas !
Gloire au marquis de Carabas !
Aumôniers, châtelains,
Vassaux, vavassaux et vilains,
C’est moi, dit-il, c’est moi
Qui seul ai rétabli mon roi.
Mais s’il ne me rend
Les droits de mon rang,
Avec moi, corbleu !
Il verra beau jeu.
Chapeau bas ! Chapeau bas !
Gloire au marquis de Carabas !