Page:Béranger - Chansons anciennes et posthumes.djvu/570

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


GUTENBERG


À MM. LES STRASBOURGEOIS, QUI, EN 1840, M’ONT INVITÉ À LA SOLENNITÉ
DE L’INAUGURATION DE LA STATUE EXÉCUTÉE PAR DAVID



Messieurs, pitié pour ma vieillesse !
C’est en vain que votre cité,
Glorieux berceau de la presse,
M’appelle à sa solennité.
Garder mon coin vaut mieux, me semble,
Que, vieux et pauvre pèlerin,
M’en aller d’une voix qui tremble
Attrister les échos du Rhin.