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LA

POLYCHÉSIE DE LA RACE ALLEMANDE

Das übertriebene Darmleerungsbedürfnis der deutschen Rasse
Superlienteria germanica.

PAR

Le Dr  BÉRILLON
Professeur à l’École de psychologie,
Médecin inspecteur des asiles d’aliénés,
Directeur de la Revue de psychothérapie,
Médecin en chef de l’Établissement médico-pédagogique de Créteil.

Chez l’homme, l’accomplissement des actes d’évacuation corporelle s’accompagne d’un sentiment inné de pudeur.
L’abolition de ce sentiment est le signe d’une maladie de l’instinct et l’expression la plus saisissante de la déchéance de la race.
Dr  Bérillon



La polychésie (de πολύ, beaucoup et χέζειν, déféquer) est la manifestation d’une suractivité anormale de la fonction intestinale.

Elle est la conséquence de la polyphagie et est en rapport, non seulement avec la quantité, mais avec la qualité des aliments absorbés. Elle se traduit par une excrétion exagérée des matières fécales. Le besoin fréquent de défécation qui en est la conséquence est la source, dans le domaine mental, d’aberrations se rapportant à la satisfaction de ce besoin[1].

La polychésie, par sa fréquence et sa constance, peut être considérée comme une des particularités les plus marquées de la race allemande.

La présence des troupes allemandes sur notre sol a eu

  1. Parmi les aliments capables d’accentuer la polychésie, il faut mentionner les choux, les pommes de terre, les radis noirs, le raifort, la betterave, les pois chiches, les compotes, les pruneaux, les saucisses farcies, la charcuterie, dont la race allemande fait l’objet de son alimentation préférée.