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DES SCIENCES, L. II. CH. VII.

cer ces mensonges ; mais qui a d’autant moins d’autorité, que ce dont le petit nombre se mêle, est soumis au caprice de ce petit nombre.

Il ne me semble pas fort nécessaire de relever quelques défauts dans les histoires imparfaites de ce genre ; attendu que ce n’est qu’une sorte de mélanges imparfaits, et que leurs défauts tiennent à leur nature même. Quant aux abrégés, qu’on peut regarder comme les teignes de l’histoire, nous voulons qu’on les rejette absolument ; vu qu’ils ont rongé le corps d’un grand nombre d’histoires intéressantes, et les ont enfin réduites à une sorte de résidu inutile.



CHAPITRE VII.


Division de l’histoire complette en chroniques, vies et relations. Développement de ces trois parties.


Mais l’histoire complette est de trois espèces, en raison de l’objet qu’elle se