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PRÉFACE

pitres dans l’ordre qu’aura tracé pour lui l’enchaînement particulier de ses besoins. «

» Je donnerai aussi un essai d’histoire, prenant pour sujet la vie de Henri VII, le Tibère de notre isle, non moins dissimulé que le romain, mais plus perfide que cruel, et plus cupide que voluptueux : histoire où je tâcherai d’éviter le défaut de la plupart des historiens, sans en excepter Tacite, qui, uniquement occupés des événemens et des personnages les plus frappans, ne nous donnent point une idée assez complette des loix et de la constitution des empires, dont ils ne décrivent que les maladies et les convulsions, sans en montrer la véritable cause. Je serai obligé, pour me prêter un peu au goût de mon siècle et de mon pays, de semer dans cette histoire quelques-uns de ces concetti (antithèses affectées, jeux de mots, etc.), que les italiens ont importés dans notre isle, avec une infinité d’opinions, de cérémonies et de pratiques superstitieu-