Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/322

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marin ou de l’écorce de citron[1], en y mettant aussi un peu de sucre, afin qu’il passe moins vite.

9. On s’est assuré par l’expérience, que les coings sont très stomachiques, et fortifient ce viscère ; mais les sucs dépurés de cette sorte de fruits avec un peu de sucre, valent mieux que leur pulpe qui charge un peu trop l’estomac. Or, ces sucs, lorsqu’on en fera usage après les repas, on les prendra seuls ; mais si on vouloit les pendre auparavant, il seroit à propos d’y joindre un peu de vinaigre.

10. Parmi les végétaux et les substances qui en sont extraites, les plus stomachiques sont le romarin, l’aunée, le mastic, la sauge et la menthe.

11. Nous conseillons aussi de prendre avant les repas, sur-tout durant l’hiver,

  1. Je crois au contraire que cette potion chaude, ou ce pain trempé dans le vin, deux genres de secours très réels pour les estomacs foibles, conviendroient mieux à la fin du repas qu’au commencement, ou au milieu ; et c’est d’après ma propre expérience que je le penserois.