Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/326

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le suc de cette espèce de fruits récemment exprimé. On le prendra tous les matins avec un peu de sucre, et après avoir mis dans le verre où l’on recevra ce suc, à mesure qu’on l’exprimera, un peu d’écorce fraîche de citron, avec trois ou quatre clous de girofle entiers. On usera de ce remède depuis le mois de février, jusqu’à la fin d’avril.

21. Celui d’entre les végétaux qui nous paroît préférable à tous les autres, c’est le cresson alénois, mais encore jeune et tendre, le vieux ayant trop de consistance ; on pourra l’employer soit cru, soit dans sa boisson ordinaire ; je donnerois le second rang au cochlearia.

22. L’aloës, de quelque manière qu’on le purifie et qu’on le corrige, est nuisible au foie : ainsi il ne faut jamais en faire un usage habituel. La rhubarbe, au contraire, est très avantageuse à ce viscère, pourvu toutefois qu’en en faisant usage, on n’oublie point trois précautions absolument nécessaires ; la première est de la faire prendre avant les repas, de peur